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Attendre n'est pas mourir, mais ça y ressemble

Pour commencer, une recherche sur l’attente.

Que procure-t-elle ? Par quelles émotions est-on traversé ? Attendre sans bouger ? Dans le noir ? Dans le silence ? Les yeux fermés ? En colère ? Avec son chien ? Avec ses souvenirs ?

Le mouvement surgit-il ? Par habitude ? Par salut ? Par manque de patience ? Par asphyxie ? Bouger pour exister, pour se sentir vivant, ou bien ne pas bouger, jusqu’à faire disparaître le mouvement, pour faire place au vide, au rien ?

Bouger pour vivre ? Attendre pour exister ? Le non-mouvement s’apparente-t-il à la mort ? Meurt-on lorsqu’on n’attend plus ? Lorsqu’on n’attend plus rien de la vie ?

Puis, ces questions ont été altérées par la rencontre avec seize femmes de marins pêcheurs ou au long cours. Nous sommes allées chez elles, entre Quimper et La Rochelle, et nous avons accueilli leurs témoignages quant à leur vie à terre, lorsque leur mari est absent. Parfois nous les avons rencontrées seules, parfois à plusieurs, et l’entretien a pris alors des allures de goûter, où toutes y allions de notre petite histoire ou anecdote.

Ni documentaire, ni anthropologique, nous pensons cette pièce comme un solo chorégraphique qui se nourrit de la matière recueillie.
 

Durée : 55 minutes

Interprètes : Solène Cerutti

Regard extérieur : Julie Lefebvre

Création lumière :  Rolland Biessy et Laurent Cuzin/Camille Olivier

Création sonore : Samuel Pelgris, Pierre Rosset et Léo Denis

Et avec toutes les femmes de marin rencontrées...

Femmes de marin, portrait de leur attente

Priscilia Boussiquet et Fabienne Dessert ont suivi Solène Cerutti lorsqu'elle a rencontré et enregistré les femmes de marin.

Munies de leur appareil photo, elles ont saisi des moments d'intimité qui sont donnés à voir dans l'exposition qui accompagne le spectacle.

Extraits choisis de cette exposition, photos Priscilia Boussiquet.

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